Le monde nucicole : ce qui se passe actuellement

noix la franquette

Un siècle plus tard : un deuxième âge d’or …

  • Ces trente dernières années sont marquées par un développement majeur basé sur l’industrialisation de la production.

  • Au tournant des années 70, la culture de la noix s’est mécanisée de manière intensive et sophistiquée :
    • Les machines à secouer ont remplacé les traditionnels « gauleurs».
    • Les ramasseuses mécaniques ont effacé les ramasseurs avec leurs « saquets».
    • L’usage des engrais chimiques a supplanté le fumier.
    • Et l’usage des traitements phyto-sanitaires s’est généralisé à grande échelle.

  • Avec pour résultat :
    • Le noyer n’est plus un arbre de bordure mais constitue des vergers à perte de vue occupant aujourd’hui la plus grande partie de la vallée du Bas Grésivaudan
    • Les milliers de petits producteurs possédant un ou quelques hectares de noyers, se sont réduits à quelques centaines de « nuciculteurs» exploitant des vergers de plusieurs dizaines d’hectares ou plus

Et l’émergence d’une deuxième crise : sanitaire

  • La crise du début du XXème siècle avait son origine dans l’écart croissant qui s’était creusé entre le prix élevé lié à l’image de la noix de Grenoble et la médiocrité de sa commercialisation.

  • La crise en émergence a sa racine dans les impacts des traitements phyto-sanitaires intensifs, tant sur les populations des zones de production, que sur la bio-diversité:
    • Alertes sur l’état sanitaire des populations vivant à proximité des vergers
    • Alerte sur la réduction des populations d’oiseaux et d’abeilles
    • Perte de la biodiversité de notre terroir par une quasi monoculture .

  • Dans ce dernier cas, la « filière noix » comme les autres cultures, est confrontée à la profondeur du problème et doit réagir. La présence d’une filière « culture bio » en progression, reste encore trop marginale dans le territoire.

Evolution des surfaces en noyers depuis 1950

"Il n’y a pas plus de noyers qu’il y a 50 ans, les nouvelles plantations compensent juste les surfaces détruites par l’urbanisation."

C'est ce que nous dit la chambre de l'agriculture... Nous vous laissons juge.

Ville de Vinay (photos de 1948 et 2015)

ville vinay 1948ville vinay 2015

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